• C'est extrêmement triste et dur de parler de la dépression qu'on a vécu, on se le remémore.

     

    J'ai vécu ma dépression après avoir arrêter d'aller au lycée les journées étaient longues ennuyantes et solitaires puis elles sont devenues pires. Mes journées sont devenues vides, il n'y avait aucun sens à ce genre de vie. J'ai commencer à faire des crises mettre ma chambre en vrac, ect... J'avais envie de hurler de casser, qu'on me sauve. C'est à ce moment que j'ai commencer à aller à l'Eldorado.

     

    Je voulais aller mieux, mes parents le voulaient aussi, mon père à été mis à contribution et m'emmener le plus souvent au RDV. En premier, j'ai vu une infirmière qui m'a dit de sauter les obstacles un par un et qu'ensuite ça irait mieux, je l'ai revu deux fois ensuite.

    En second, j'ai commencé à un groupe de parole, on y parlait de tout et de rien, j'avais aussi en même temps l'art créatif qui consistait à avoir un thème et l'exprimer comme on voulait.

    Puis vint le moment du premier bilan, je ne pourrais peut-être jamais me rappelé de ce qu'on me disait mais je me souviendrai de l'effet que ça me faisait, d'abord quand on me parlait j'en pleurer et puis ensuite pendant tout au plus deux jours ça me hantait l'esprit et je m'attristait en silence, suite à ça la pensée de ne plus vouloir y aller germait.

    J'ai continué ainsi deux trois fois puis ensuite à l'avant dernier bilan que j'ai eu j'ai arrêter le groupe de parole et j'ai commencé un groupe d'estime de soi et j'aurais dû continuer le groupe d'art mais l'horaire avait changé et je n'étais déjà pas très réveiller à 11h, je me voyais mal le faire à 9h (du coup je n'y suis jamais allée).

    Un jour où je n'allais pas bien ma mère à contacter l'eldorado en urgence. J'y suis donc aller et j'ai vu l'infirmière en chef (je crois que c'était ça), mais elle à envenimer les choses, comme quoi elle avait 25ans de métier, que laisser couler mes larmes ne me servaient à rien et d'autres trucs désagréable dont je ne me souviens pas et ne veux surtout pas me souvenir.

    A partir de là, ils avaient gagné, je ne voulais PLUS JAMAIS Y REMETTRE LES PIEDS.

    Peu de temps après, la situation chez ma mère avait empiré je me sentais en train d'essayer de survivre, donc j'étais parti chez mon père pour essayer de récupérer un petit peu de rythme de vie (wifi coupée à 23h , petit déjeuner et douche avant de la rallumer).

     

    Après tout ça j'ai finalement dû retourner à l'Eldorado pour le bilan que j'avais loupé exprès, ils ont dit : 1. que je faisais une PETITE DÉPRESSION (je t'en foutrais moi des petites dépressions quand tu as du mal à manger ton assiette que tu ne vois personne à part tes parents et que tes journées ressemble à du vide, et même quand souvent ton esprit semble absent)

    et 2. qu'ils préconisaient une hospitalisation pendant une semaine (ce qui dans ma tête à fais ressortir un HORS DE QUESTION) 

     

    Après ce rendez-vous j'ai donc supplier mes parents pour ne plus jamais à avoir à y retourner ou même y rester. J'ai obtenue gain de cause car ma mère à envoyé une lettre comme quoi j'arrêtais leurs "soins".

     

    Le hic c'est que après ça tout n'allait pas vraiment bien et en ce moment non plus d'ailleurs, je vois une thérapeute et je m'accroche au théâtre et à la danse qui sont mes seules activités.

    Je regrette souvent de ne voir souvent mes amis même si je sais qu'ils sont occupés, en fait je que je voudrais le plus c'est qu'ils m'envoient un message parfois pour me demander comment ça va.

     

     


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  • Ce qui ne va pas en ce moment, à commencer par le fait que j'ai passé la meilleure année scolaire en seconde. 

    En fait même si je dis que c'était la meilleure c'était en fait la plus normale, j'avais des amis et je faisais ma vie avec eux, malgré quelques soucis mineurs cela marchait très bien, mes meilleurs souvenirs de seconde sont ceux du midi ou je sortais manger hors du lycée, soit en ville ou alors dehors en achetant de quoi faire à intermarché.

    Mais en première tout à changé, déjà j'avais eu un coup de stress en seconde car je ne savais pas quelle filière choisir même si je savais que ce ne serait pas S (sciences).

    J'avais fini par choisir L, mais ayant eu peur du théâtre et ayant des gros soucis (et même des mauvais souvenirs) en arts plastique, je me suis dirigé vers les langues, mais ce n'était certainement pas mon fort (surtout l'anglais). 

    Bref, ajouté à ça le fait que TOUS mes amis étaient partis en ES ou en S ou en encore en L arts plastique, ne m'aidait pas vraiment, je ne me sentais pas à l'aise du TOUT.

    J'avais réussi à m’immiscer dans un groupe où je n'avais pas vraiment d'attaches et ne faisait qu'écouter les autres, à la récrée je rejoignais mon ancien groupe de potes.

    La première tristesse, était je trouve pas très triste mais blessante selon les circonstances et l'histoire qu'il y a derrière. Il faut savoir que cette année là, le bus de 16h30 pour rentrer chez moi avait été retiré, on ne pouvait pas rentrer en bus avant 17h30.

    C'était un après-midi où j'avais du temps libre que j'avais décidé de passer avec une copine qui était aussi  disponible, tout se passait bien, mais j'avais dépassé l'heure à laquelle je devais rejoindre mon père donc je l'avais appelé pour savoir si on pouvait se rejoindre, il ne voulait pas donc j'ai été triste et en colère contre lui. Finalement je suis allé chez mon amie où ma mère ensuite et venue me chercher.

     

    Je ne sais pas si j'ai loupé les cours déjà avant cet événement ou après, bref. Un autre jour ou je vivais ma vie habituelle, soudain un incident à bouleversé toute ma journée. Il ne me restait plus qu'un cours avant de manger et juste avant ce cours une fille du groupe où j'essayais de m'intégrer tant bien que mal m' a dit "LE PRENDS PAS MAL MAIS TU ES COLLANTE". Je sais qu'il est difficile d'imaginer à quel point ces mots on pu me blesser et pourtant ils ont étaient DÉVASTATEURS, ces mots auraient pu être dit au collège par une amie car je n'avais qu'elle comme amie et essayait toujours d'être le plus possible avec elle. Mais dans cette situation ces mots pouvaient seulement être vécu comme une INJUSTICE profonde et irrationnelle, je le savais mais j'ai quand même passer TOUTE l'heure de cours qu'il me restait à retenir les larmes qui me prenaient la gorge et à penser à ce que je ferais après.

    En sortant de cours, je ne pouvais penser qu'à une seule chose FUIR, j'ai donc marché ver la sortie du lycée, j'ai commencé à chercher qui appeler, j'ai commencé par cette même amie dont je parle depuis tout à l'heure car je savais qu'elle était partie en ville. Mais elle ne répondait pas, alors j'ai appelé ma grand mère qui habitait dans le coin, mais elle ne répondait pas et j'ai fini par mon père qui devait débaucher et travaillait pas loin. VICTOIRE !!! Il a décrocher, et mes larmes à sa voix son partie du coup comme une tornade, je lui ai dit en sanglots "Viens me chercher s'il te plaît!".

     

    Après que mon père soit venu me chercher il demandé ce qu'il s'était passé, je lui ai raconté il ma dit "Ce n'est pas grave", alors j'ai renchérit et il n'a plus rien dit.

    Après ça il m'a proposé de manger avec lui et m'a ensuite ramené chez moi.

     

    Quand je suis retourné au lycée, une personne du groupe m'a dit que cette fille avait déclaré l'avoir dit gentillement, ce à quoi je lui ai répondu que quand on on dit "T'es collante" ce n'est pas gentil. Cette personne qui voulait que le problème se résolve l'a répété à la fille et elle est venu me voir AVEC une autre fille (meilleure moyen de se sentir agressé yes) me disant que je disais n'importe quoi et patati et patata, je lui ai juste répondu que ça ne m’intéressait pas et suis rentré dans la salle.

     

    Depuis ce jour là, j'ai du certes louper des cours mais surtout j'avais décidé de ne plus m'approcher du groupe. Donc ce n'était pas la joie j'étais toute seule dans le couloir à attendre de rentrer en cours avec quand même mes écouteurs (vive la musique smile) . Le moment pour moi le plus plus triste était la pause entre la première et la deuxième heure de français (au passage je regrettait fortement ma prof de l'année dernière qui était remplaçante cry). Je trouvais ça triste car je voyais les autres s'amusaient entre eux, et moi j'étais seule avec pour seul ami mes écouteurs. 

     

    La toute dernière chose qui m'a fait complètement arrêter le lycée, c'était un matin où j'avais loupé le bus de 8 heure et du coup je n'en avais pas avant 13h58, oui vraiment pas pratique donc je suis arrivé en cours à 14h30 alors que les cours reprennent à 13h40 et il y avait contrôle de lecture ( oui vous avez compris, c'était du français, youpi... sleep) je n'avais pas lu ce livre car je n'y arrivais pas ce n'était pas gai ça parlait du choléra et j'avais pas envie de déprimer plus. Donc je suis arrivé en cours me suis excusé pour le retard et ils étaient de faire le contrôle en question. La prof est venue vers moi avec sa grande délicatesse et m'a dit "Tu rattraperas le contrôle" ce quoi je lui ai répondu tout aussi délicatement "Je m'en fous je l'ai pas lu" (je n'ai toujours pas l'explication à ce jour de pourquoi l'ange que j'étais à répondu comme ça). Ensuite, heureusement pour moi, la prof n'a rien dit, puis à la fin des cours elle est venue me parler, me disant que je faisais exprès de loupé les contrôles et tout le bazar, comme c'était la récrée ça me saoulait et quand j'étais enfin dehors j'étais très énervé, même mes amis m'ont dit de me calmer. Mais quand je suis arrivé chez moi, j'ai fondu en larmes. 

     

    Depuis je ne suis pas retourné en cours cela fait maintenant presque 2 ans et malheureusement, il y a encore des choses pas cool qui se sont passé après cette histoire .

     

    Je sais pas après qu'elle événement, mais je me souviens d'un soir ou j'ai déchiré mon carnet et m'a mère ayant vu ça m'a giflé, j'étais choqué et il m'a été très dur de me calmer.

     

    Aujourd'hui je vais un peu mieux, mais me souvenir de certains de ces événements et d'autres après cela me fait encore mal.

     

    Je raconterait la suite dans un prochain article, mais ce qui me fait mal actuellement c'est que j'ai 18 ans que voir des inconnus n'est certainement pas simple et que j'assume très mal là où en ai ma vie actuellement et je me demande souvent comment j'aurais pas éviter ça cry.


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  •     Ce qui me fait le plus mal en ce moment c'est de ne toujours pas m'entendre avec ma famille, plus particulièrement mon frère.

    Cela fait des années qu'on ne s'entend pas et je ne sais vraiment pas m'entendre avec lui.

    En ce moment, je ne vais pas toujours bien alors les tâche quotidiennes telle que vider le lave vaisselle et mettre la vaisselle sale dedans sont devenus difficiles. Je ne trouve pas d'énergie pas le faire malgré le fait que je voudrais aider ma mère. Mais le plus DUR dans tout ça c'est mon frère, qui ne comprend absolument pas et ne veut pas voir que je vais mal et n'accepte pas que je ne puisse pas y arriver. 

    Alors, maintenant il ne veut plus me voir, et moi je le fuis car je ne sais pas comment réagir d'un côté ça m'énerve et de l'autre ça m'attriste beaucoup. Aujourd'hui je me retrouve à être incapable d'aller dans la cuisine de peur de le voir , lui et son regard accusateur.

    (J'ai 18 ans et mon frère presque 20, on a deux ans d'écart)


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  • Depuis que je suis petite je ne suis pas vraiment à l'aise avec moi-même, je peux me trouver stupide ou avoir peur d'avoir honte.

     

    Mes souvenirs du primaire, mes représentent moi dans la cour observant les autres et me demandant si un jour je pourrais leur ressemblait et pouvoir rire de bon cœur avec eux. En fait c'est toujours valable quand je vois dans gens rire entre eux je les envie et me demande si ça pourrait être moi.

    Au primaire, je voulais aller au collège je me disais "oui, ce sera chouette, je pourrais me faire des amis", mais quand je suis entré au collège m'a seule pensée s'est détourné vers le souhait d'en changer.

    Finalement, j'étais encore plus seule et encore plus triste, je ne savais pas comment me faire des amis et je finissais toujours par me trouver idiote.


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