• Avec mon père ça a toujours été plus ou moins compliqué.

     

    J'ai été souvent  blessée par mon père dans mon enfance et je le suis toujours maintenant.

    C'est vrai que sur certains sujets, il est présent, mais sur d'autres, il ressemble plus à un fantôme qu'on doit rendre humain.

    Quand on était petits, mon frère se prenait souvent des réflexions dès qu'il lui demandait quelque chose. Un parent normal d'après moi, aurait peut-être râler un peu mais serait content de rendre service à ces enfants. Mon père, c'est tout le contraire il va râler et nous faire comprendre que c'est une corvée et qu'il n'en à pas envie. C'est pour cette raison que la moi enfant ne demandait jamais rien à son père, mais se souviendra quand même toujours des fois où elle a demandé de l'aide car elle l'a presque toujours regretté.

     

    La moi de maintenant, est un peu plus différente face aux réactions de son père, elle réagit différemment et demande de choses  maintenant.

    Quand j'ai eu besoin pour aller à l'Eldorado, il s'est mobilisé et m'a aidé dans les trajets, alors tout le monde après ça s'est accordé à dire que ma relation avec lui était meilleure, mais moi je n'y croyais pas complètement et malheureusement cela se confirme, déjà il râle quand il doit m'emmener chez la psychomotricienne pour 11h et hier je lui ai demandé de m'emmener à 14h et me chercher vers 16h chez une amie, et il m'a répondu que ça lui bouffait son après-midi, on s'est engueulé et en tout dernier je lui ai dit "je demande juste à mon PÈRE de m'emmener chez une amie pour réviser du théâtre!!!".

     

    Honnêtement j'étais sidérer de voir que finalement rien n'avais changé, ON LUI FAIS JUSTE CHIER, je n'arrive pas à comprendre qu'un PARENT puisse faire comprendre volontairement à ses enfants que dès qu'on lui demande un service, ON L'EMMERDE!


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  • Aujourd'hui je me sens mal, tout se passe devant moi comme si ça n'avait pas d'intérêt.

    J'ai beau essayé de paraître normal tout me paraît comme une image , comme un film, c'est comme être au cinéma et ne pas pouvoir se mêler au acteurs.

    Alors, je me suis réfugiée dans ma chambre, dans ma grotte où je peux continuer à vivre dans mon temps, sans être interrompu.

    Mais en même temps je suis triste, car moi aussi je voudrais pouvoir être une actrice de ce film qui parait sans fin et sans intérêt à mes yeux alors que je voudrais l'apprécier.


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  • C'est extrêmement triste et dur de parler de la dépression qu'on a vécu, on se le remémore.

     

    J'ai vécu ma dépression après avoir arrêter d'aller au lycée les journées étaient longues ennuyantes et solitaires puis elles sont devenues pires. Mes journées sont devenues vides, il n'y avait aucun sens à ce genre de vie. J'ai commencer à faire des crises mettre ma chambre en vrac, ect... J'avais envie de hurler de casser, qu'on me sauve. C'est à ce moment que j'ai commencer à aller à l'Eldorado.

     

    Je voulais aller mieux, mes parents le voulaient aussi, mon père à été mis à contribution et m'emmener le plus souvent au RDV. En premier, j'ai vu une infirmière qui m'a dit de sauter les obstacles un par un et qu'ensuite ça irait mieux, je l'ai revu deux fois ensuite.

    En second, j'ai commencé à un groupe de parole, on y parlait de tout et de rien, j'avais aussi en même temps l'art créatif qui consistait à avoir un thème et l'exprimer comme on voulait.

    Puis vint le moment du premier bilan, je ne pourrais peut-être jamais me rappelé de ce qu'on me disait mais je me souviendrai de l'effet que ça me faisait, d'abord quand on me parlait j'en pleurer et puis ensuite pendant tout au plus deux jours ça me hantait l'esprit et je m'attristait en silence, suite à ça la pensée de ne plus vouloir y aller germait.

    J'ai continué ainsi deux trois fois puis ensuite à l'avant dernier bilan que j'ai eu j'ai arrêter le groupe de parole et j'ai commencé un groupe d'estime de soi et j'aurais dû continuer le groupe d'art mais l'horaire avait changé et je n'étais déjà pas très réveiller à 11h, je me voyais mal le faire à 9h (du coup je n'y suis jamais allée).

    Un jour où je n'allais pas bien ma mère à contacter l'eldorado en urgence. J'y suis donc aller et j'ai vu l'infirmière en chef (je crois que c'était ça), mais elle à envenimer les choses, comme quoi elle avait 25ans de métier, que laisser couler mes larmes ne me servaient à rien et d'autres trucs désagréable dont je ne me souviens pas et ne veux surtout pas me souvenir.

    A partir de là, ils avaient gagné, je ne voulais PLUS JAMAIS Y REMETTRE LES PIEDS.

    Peu de temps après, la situation chez ma mère avait empiré je me sentais en train d'essayer de survivre, donc j'étais parti chez mon père pour essayer de récupérer un petit peu de rythme de vie (wifi coupée à 23h , petit déjeuner et douche avant de la rallumer).

     

    Après tout ça j'ai finalement dû retourner à l'Eldorado pour le bilan que j'avais loupé exprès, ils ont dit : 1. que je faisais une PETITE DÉPRESSION (je t'en foutrais moi des petites dépressions quand tu as du mal à manger ton assiette que tu ne vois personne à part tes parents et que tes journées ressemble à du vide, et même quand souvent ton esprit semble absent)

    et 2. qu'ils préconisaient une hospitalisation pendant une semaine (ce qui dans ma tête à fais ressortir un HORS DE QUESTION) 

     

    Après ce rendez-vous j'ai donc supplier mes parents pour ne plus jamais à avoir à y retourner ou même y rester. J'ai obtenue gain de cause car ma mère à envoyé une lettre comme quoi j'arrêtais leurs "soins".

     

    Le hic c'est que après ça tout n'allait pas vraiment bien et en ce moment non plus d'ailleurs, je vois une thérapeute et je m'accroche au théâtre et à la danse qui sont mes seules activités.

    Je regrette souvent de ne voir souvent mes amis même si je sais qu'ils sont occupés, en fait je que je voudrais le plus c'est qu'ils m'envoient un message parfois pour me demander comment ça va.

     

     


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